Les News

Le Bac Pro Gestion des Milieux Naturels et de la Faune (GMNF) : une formation d’avenir !
Se pose toujours la question des débouchés et de l’insertion professionnelle avant de choisir une formation. Cette question est davantage prégnante lorsqu’il s’agit des métiers de protection de l’environnement. Alors mythe ou réalité ?

 La valeur du diplôme ?

Il s’agit tout d’abord d’une question de perception. Comme tout parent, nous voulons le meilleur pour nos enfants. Un enfant avec un Master est-il meilleur qu’un enfant avec un Bac Pro ? La valeur d’une personne se juge-t-elle à la valeur de son diplôme ?
Une personne avec un Master en gestion de l’environnement a autant d’utilité qu’une personne possédant un bac pro en gestion des milieux naturels et de la faune. Leurs fonctions seront différentes mais ultra-complémentaires.

Le Bac Pro GMNF : l’Homme de terrain qui répare la nature

Chaque année, un grand nombre de jeunes souhaite se former aux métiers de l’environnement en se dirigeant, par exemple, vers une Licence en Protection de l’Environnement. La formation sera sûrement de qualité, mais ne vous trompez pas, vous développerez des capacités de terrain selon les opportunités et expériences futures que vous accumulerez par la suite. Le nombre de personnes diplômées d’une formation supérieur en environnement est très supérieure au nombre d’emploi. Résultat, l’insertion peut être décourageante et demande une forte mobilité !
A l’inverse un jeune titulaire d’un Bac Pro GMNF est l’Homme ou Femme de terrain qui répare la nature. Il a développé des compétences pour intervenir directement au cœur des milieux naturels. Il a la capacité de pré-diagnostiquer les sites avant intervention et de piloter les machines nécessaires à l’entretien et la réhabilitation des milieux. Reconstruire une mare dans son état « naturel » à l’aide d’une mini-pelle, de réalisation de fascine et de plantation demande des compétences spécifiques relevant du Génie Ecologique.
Les employeurs ont de plus en plus besoin aujourd’hui de personnes qui ont ces capacités d’interventions. Le nombre d’offres d’emploi grandit chaque année. D’autre part, la polyvalence des techniciens leur permet de s’adapter à d’autres types d’emplois relativement aisément (animation – paysagisme…).
Une chance ! La poursuite d’étude est possible et même encouragée (Exemple : BTS GPN). Elle permet à un professionnel d’être complet avec un avenir assuré.

Et dans 5 ans ?

L’urgence environnementale nous impose d’agir ! Au niveau de l’employabilité, soyez rassuré. Le Pacte Vert Européen et la Stratégie Nationale pour la Biodiversité prévoit un triplement des effectifs dans les 7 prochaines années et cela se voit déjà du côté des recherches de candidats.

Une hésitation : notre conseil

Suivez votre instinct. Bon nombre de gens qui ont suivi une formation en environnement réalise des parcours en dehors de ce champ d’activité mais occupe des postes à responsabilité car ces collaborateurs sont loin d’être dénués de bonnes valeurs. Bien au contraire. Ils comprennent le monde dans lequel ils vivent et ont le sens de l’engagement.
Des formations du secteur du tertiaire semblent paraître plus sécurisante. Le sont-elles vraiment avec un parcours unique pour un nombre infini de jeunes former chaque année ? A l’inverse, les formations aux métiers de la nature nous permettent de comprendre nos territoires, les logiques d’acteurs et nous dotent d’une capacité d’adaptation au service des autres et de notre cadre de vie.

Vous l’aurez compris, les formations aux métiers de la nature forment des gens heureux.
Alors lancez-vous !